Histoire Démographie : La population d'Haïti était estimée à 6, 65 millions d'habitants en 1993, soit une densité de population assez forte - plus de 250 habitants au km2 -, ce qui, compte tenu de la pauvreté du pays, explique en partie l'émigration massive vers les pays voisins. Environ 74 p. 100 de la population vit en zone rurale. La quasi-totalité des Haïtiens (95 p. 100) descendent d'esclaves noirs, le reste de la population étant constitué de mulâtres (issus d'un métissage entre Africains et Français). Les rivalités entre ces deux communautés ont fortement marqué la vie politique depuis l'indépendance. La culture Haïtienne est très riche et unique. Vous pouvez obtenir un goût de l'art culinaire, l'histoire, la musique Actions Pour Haïti est une association de 1901 à but non lucratif datant de 2008, dont le but est de promouvoir la culture haïtienne en France par des actions concrètes (concerts, exposition...
Lieu Historique (La Citadele la Férrière) Haïti : La Citadelle Laferrière Vestige de la grandeur passée d'Haïti Située au sommet du Bonnet à l'Evêque, à 969 mètres d'altitude, la Citadelle Laferrière bâtie sous les ordres d'Henri 1er, est la plus grande forteresse de l'hémisphère américain avec ses 8000 m2 de superficie, et représente une oeuvre architecturale majeure de l'ère Christophienne. On y accède par un chemin long de 7 Km, qui peut être parcouru à dos de cheval. La citadelle porte le nom de l'architecte écossais Henri La Ferrière qui l'a terminée, selon le plan initial de l'architecte Haïtien Henri Barré, élaboré en 1805. Sa construction a commencé juste après que a guerre d'indépendance Haïtienne ait eu lieu, pour prévenir un éventuel retour des Français en Haïti. Elle fut abandonnée en 1820, après le suicide du Roi Henri (qui est enterré dans la Citadelle). Grâce à sa situation géographique, la Citadelle offrait une vue panoramique sur toute la région Nord de l'ïle et dominait la ville du Cap-Haïtien, permettant de surveiller une grande partie de la Mer des Caraïbes, jusqu'à l'Est de Cuba par temps clair pour défendre l'île contre les invasions Européennes. Au départ, la Citadelle avait été imaginée pour servir de base stratégique à l'armée, avec de larges citernes pouvant récupérer et conserver l'eau de pluie ainsi que de larges salles de stockage pour la nourriture. Elle a été conçue pour pouvoir contenir jusqu'à 10.000 personnes. Le Fort était quasiment imprenable avec ses quelques 300 canons l'entourant, ses dépôts de boulets, fusils, poudre, obus, ploms et casemates. C'est dans ce Fort que l'on trouve la plus grande concentration d'artillerie du XVIIIème siècle au monde ! La citadelle abritait également des appartements royaux, des cuisines, une boulangerie, une fonderie, une salle de spectacle dans ses murs de 5 à 7 mètres d'épaisseur... une ville dans la ville ! Les plus belles pièces sont conservées dans l'aile d'un de ses bâtiments transformée en musée. La rénovation de la Citadelle a commencé en 1979, pour se terminer en 1990, et fut rendue possible grâce à l'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN). La Citadelle Ferrière est classée depuis 1982, comme Patrimoine Historique Mondial par l'Unesco. Beaucoup la considère aujourd'hui comme la huitième merveille du monde !
Cathedrale de Port-au-Prince A voir absolument La cathédrale Notre Dame est un édifice néoroman ouvert au culte le 20 décembre 1914. Elle se trouve au centre-ville de Port-au-Prince, rue du D'Aubry. C'est la plus grande construction religieuse de la ville de Port-au-Prince et probablement d'Haïti. On remarque de loin ses deux majestueuses tours blanches. Situées à l'Ouest de l'édifice, leurs coupoles ne sont pas sans rappeler la basilique du Sacré Coeur à Paris. Devant le parc fermé au public mais ouvert le dimanche pendant la mese. Dans ce parc bien entretenu trône le buste du deuxième archevêque de Port-au-Prince, l'archevêque Guilloux, dévoilé le 15 avril 1945. L'ancienne cathédrale se trouvait à gauche de l'entrée principale de l'actuelle cathédrale. Cette église en bois était un vestige de la période coloniale puisque construite en 1720. Elle s'élevait autrefois sur ce qui n'est plus qu'un terrain vague. Cet ancien bâtiment a brûlé en 1991 pendant des émeutes populaires. L'église épiscopale Sainte Trinité est peu intéressante sur le plan architectural, mais doit sa célébrité aux peintures naïves de l'absides et des nefs latérales. Les représentations bibliques sont transposées dans des paysages haïtiens. Ces peintures sont considérées comme étant les plus représentatives de l'art naïf haïtien et ont été réalisées par les peintres haïtiens les plus connus : Bazile, Bottex, Préffète Duffaut, Obin et Bigaud. Elles datent de 1950.
Champ de Mars Le champ de mars En 1954, à l'occasion du 150 ième anniversaire de l'indépendance d'Haïti, on érigea sur la place du champ de Mars des statues des quatre héros de l'indépendance : Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe, Toussaint Louverture et Alexandre Pétion. La place qui abrite la perspective Dessalines a été joliment restaurée, nontamment les bassins d'eau. La statue équestre de Dessalines, oeuvre du sculpteur américiant Richmon Barthe, domine le bassin du haut de son piédestal. A droite de la perspective, le monument à pied de Pétion sur son socle en granit rouge, oeuvre du sculpteur cubain Joseph Sicre, se dresse dans un parc non encore ouvertu au public car inachevé. la statue équestre d'Henri Christophe, à proximité du Mupanah, est l'oeuvre du sculpteur cubain Ramos Blanco. La statue en pied de Toussaint Louverture, à quelques pas du marron inconnu, est également une oeuvre de Richmond Barthe. Elle fut dévoilée en 1954 sur la place du même nom, qui fait face au Palais national. Le palais national Le lundi 8 août 1912, à trois heures et demie du matin, la ville de Port-au-Prince est réveillé par une formidable détonation : la poudrière de l'armée d'Haïti explose, emportant avec elle le Palais national construit sous le président Salomon en 1881 au cours de la guerre civile qui opposait l'armée de Sylvain Salnave aux Cacos. A l'issue d'un concours public, l'architecte haïtien Georges Baussan, se voit confier, deux ans plus tard, le projet du nouveau palais.